Parabellum : Cayenne
Je vais parler de musique, c'est beaucoup moins commenté... malheureusement. J'ai oublié de vous précisez qu'entre autres défauts, j'étais un fan de punk. Je ne posterai ici que des morceaux "softs". Il y a quelques morceaux plus "nerveux" dans la radio. Je vous présente aujourd'hui une chanson de Parabellum, groupe phare français des années 80-90 (ils tournent encore de temps en temps). Ce morceau est la reprise punk-rock d'un chant anarchiste du début du siècle. Quand je l'écoute, ça me rappele mes 17 ans...
Cayenne
Je me souviens encore de ma première femme,
Elle s'appelait Nina, une vraie putain dans l'âme,
Le reine des morues de la rue Saint-Denis.
Elle faisait le tapin près de la rue de Rivoli.
REFRAIN
Mort aux vaches! Mort aux condés!
Vivent les enfants de Cayenne!
A bas ceux de la sureté !
Elle aguichait le client quand mon destin de bagnard
Vint frapper à sa porte, sous forme d'un richard.
Il lui cracha dessus, rempli de son dédain,
Lui mit la main au cul et la traita de putain.
REFRAIN
Moi qui étais son homme et pas une peau de vache,
Moi qui dans ma jeunesse fis principe d'un apache,
Sortis mon six trente-cinq et d'une balle en plein coeur,
Je l'étendis raide mort et fut serré sur l'heure.
REFRAIN
Aussitôt arrêté, je fus menné à Cayenne.
C'est là que j'ai purgé les forfaits de ma peine.
Jeunesse d'aujourd'hui ne faites plus le con
Car pour une simple connerie on vous jette en prison.
REFRAIN
Si je viens à mourrir, je veux que l'on m'enterre
Dans un tout petit cimetière près de la rue Saint-Martin.
Quatre cent putains à poil viendront crier très haut:Cayenne
Je me souviens encore de ma première femme,
Elle s'appelait Nina, une vraie putain dans l'âme,
Le reine des morues de la rue Saint-Denis.
Elle faisait le tapin près de la rue de Rivoli.
REFRAIN
Mort aux vaches! Mort aux condés!
Vivent les enfants de Cayenne!
A bas ceux de la sureté !
Elle aguichait le client quand mon destin de bagnard
Vint frapper à sa porte, sous forme d'un richard.
Il lui cracha dessus, rempli de son dédain,
Lui mit la main au cul et la traita de putain.
REFRAIN
Moi qui étais son homme et pas une peau de vache,
Moi qui dans ma jeunesse fis principe d'un apache,
Sortis mon six trente-cinq et d'une balle en plein coeur,
Je l'étendis raide mort et fut serré sur l'heure.
REFRAIN
Aussitôt arrêté, je fus menné à Cayenne.
C'est là que j'ai purgé les forfaits de ma peine.
Jeunesse d'aujourd'hui ne faites plus le con
Car pour une simple connerie on vous jette en prison.
REFRAIN
Si je viens à mourrir, je veux que l'on m'enterre
Dans un tout petit cimetière près de la rue Saint-Martin.
"C'est le roi des julots que l'on mène au tombeau !"
Voilà, j'aimais beaucoup cette chanson durant mon âge "bête" (est-il vraiment passé ?). Je l'aime toujours, même si je ne cautionne évidemment pas ce banditisme teinté de virilisme. Sans parler du proxénétisme sous-jacent... En bref, une chanson que j'aime, mais ne cherchez rien de malin dedans ;-)
Je mets le lien direct, le lecteur ne fonctionne pas pour cette chanson... Cayenne