Pensées du soir...
Tiraillé entre l'envie, la jalousie, j'ose, à peine, le dire, la concupiscence, il est tumultueux d'écrire, non ?
Envie, désir, luxure, dans mon esprit, et à cette heure, se mélangent. Cachés, inavoués et inavouables, ces sentiments se mêlent. Es-tu, toi aussi, de cette espèce qui joue, masque, camoufle ses désirs, pour mieux les assouvir ?
Tu ne vaux pas mieux ? Tu craches, tu vitupères sur la démocratie. Dans ta grande sagesse, ta pensée mérite mieux que celle de l'autre ? La pas pareille, la différente, la légère, la superficielle, la « dans-l'air-du-temps »... Admire-toi.... tu vaux réellement mieux ?
Tu refoules, tu rejettes, tu honnis cette insouciance.
Tu l'attends, tu la désires, tu la convoites.
Passionnée, jolie, tu craches. Tu es bileux, amer, haineux ?
Tu te veux parangon de force, sagesse et beauté ? Tu n'es que Calliclès.
Tu crois comprendre la maïeutique ? Tu ne sais écouter.
Admire, observe, contemple dans le miroir ta psyché. Tu n'y vois, in fine, que ton ego, ta jalousie, ton envie et ta haine. Tu penses, avec l'âge, avoir changé. Tu présumes, ayant consenti quelques efforts, avoir fait ton chemin. Il n'en n'est rien. Du tout. Le chemin, tu ne t'y es qu'à peine engagé.
Au mieux.
Que du bonheur quoi, je vais me coucher. A plus :-)
P.S. : Une bonne bouteille à qui décrira le mieux la situation précédant cet épanchement pathétique.
Des fois, je m'aime vraiment pas :-p