Beaucoup de choses à dire, depuis le temps...
Si quelqu'un passe ici par hasard, sachez que je suis au chômage depuis la fin du mois de juin. Sachez, de même, que j'ai vécu ma plus belle expérience professionnelle dans cette médiathèque.
Et comment ! Des collègues ouverts, intelligents, tolérants... le rêve, en fait. La redondance ouvert/tolérant n'est point fortuite... cette qualité manque tellement... bref.
Que puis-je raconter de beau ? La 41ème de Mozart, le concerto du couronnement ? Ma foi pas mal, du tout, mais un chouilla déçu tout de même. Pas évident d'expliquer pour quelles raisons, peut-être l'emplacement, maybe l'interprétation elle-même... toujours est-il que je n'ai pas vibré autant que je l'aurai cru. Ok, le troisième mouvement de la 41ème est extraordinaire, j'ai adoré... je ne suis pas ressorti totalement emballé malgré tout.
Ensuite, mais là moins de surprise; le Tristan et Iseult. J'exècre Wagner. Le rouleau-compresseur wagnérien, du moins, ne me touche pas. J'y allais en me disant qu'en « vrai », ça serait surement mieux qu'en disque, que peut-être ça me marquerait... Il n'en à rien été. Nonobstant une superbe mise en scène, une distribution impeccable (Quelle Iseult ! Quelle voix ! Quel souffle ! Superbe !) je me suis emmerdé. Et oui... Quatre plombes et demi de Wagner, je ne peux pas... Déjà, rien que l'ouverture... Eurk. J'aurais donné beaucoup pour assister à un opéra de Mozart, de Vivaldi, de Rossini ou d'Offenbach... J'adore Offenbach, ça n'est pas la « Rolls » de l'opéra, mais ça a le mérite de me faire rire. Plus de quatre heures de guimauve Wagnérienne, c'est indigeste. J'apprécie pourtant de plus en plus la « guimauve » romantique, mais Wagner, non.
Berlioz... de la « guimauve » à mon goût ! Son requiem, sa symphonie fantastique, Roméo et Juliette, Harold en Italie.... Wagner... le leitmotiv me fatigue. Dommage pour moi, je passe certainement à coté de quelque chose... Heureusement, j'étais bien accompagné ce soir là :-)
A part ça... rien. Enfin pas grand chose... Je passe le concours au mois de septembre, j'offre le champagne si je l'ai.