"Pauvre con" : les réactions sur lci.fr...

Publié le par Etarcos

Réaction d'un internaute - Ben de Paris -  à propos du "pauvre con" lancé par le président à un passant du salon de l'agriculture quand celui-ci a refusé de lui serrer la main :
"En fait Mr Sarkozy est un bon président finalement... pour les pauvres cons..."

Bon, je sais, ce n'est pas très malin mais j'ai beaucoup ri. Car juste avant, figurait ce commentaire de Lkars de Saint-Cloud :
"C'est ça ! Continuer de jeter l'opprobre sur notre président, sur le président que vous avez élu !!! Peuple français, vous nous faites vomir de bêtise...... Et que voulez-vous qu'il fasse Sarko ??? qu'il se laisse insulter par ce crétin sans répondre ??? Et là.... tout le monde aurait trouvé ça bien, n'est-ce pas ??? Au moins, il n'est pas hypocrite comme vous tous !"
Le nombre de points d'interrogation et d'exclamation est d'origine (ce qui, selon Pratchett, dénoterait un état psychiatrique inquiétant).  Notons tout de même que, malgré la stupidité crasse du propos, l'auteur utilise le mot opprobre sans faute d'orthographe (avec tout de fois une faute à "continuer").

Il y en a de pires... je vous laisse le loisir de les consulter. Ceux que je nommais un peu méchamment "les veaux" (Stéphane préfère le terme de "rombier") dans une de mes réponses de commentaire s'y donnent tous rendez-vous...

Publié dans Points de vue

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T
Edifiants ces commentaires sur Ici.fr, entre:<br /> - les H.S, ex ceux qui sortent F.Holland pour l'enfoncer, que vient-il faire ici? je ne le défend pas mais il est extérieur à l'affaire l'impliquer dans le "débat" (haha) n'a aucun sens.<br /> - les identifications au président "moi si j'étais à sa place j'aurai répondu" . Le président est donc interchangeable avec n'importe quel citoyen? La loi du Talion fait-elle parti des préceptes de la république Française?<br /> - la mauvaise foi manifeste "on a tendu un piège au président", "il s'est mis exprès en travers de sa route".<br /> - ceux qui s'offusquent que quelqu'un s'adresse au président en le tutoyant, mais ils me semble que c'est également une manie du président de tutoyer tout le monde.<br /> <br /> La personne du président n'est pas sacrée, c'est la fonction présidentielle et ce qu'elle représente qui ont un sens véritable. Le pouvoir ce n'est pas cool, ce doit être une charge, celui qui ne ressent pas cette charge, ce fardeau alors qu'il est en exercice n'en a pas compris la nature et par conséquent ne le mérite pas. C'est une perversion de notre démocratie que de donner légitimité à celui qui a su tromper plus de monde que ses concurrents.
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E
NB : les commentaires parlent de F. Hollande car sa réaction est citée dans l'article. Mais il faut noter l'acharnement contre lui... (Bon, j'avoue, je l'ai en piètre estime moi-même... mais cela n'a pas grand-chose à voir avec "l'affaire" évoquée dans l'article.)
J
Marrant le Winston. Le Petit nicolas - c'est le surnom officiel que j'ai décidé de lui attribuer- déshonore sa fonction et l'image du pays à travers elle. Et tout ça en moins d'un an. Au moins, Chirac était grand et sourd...
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E
Pour ce qui est du surnom, je me tâte entre Nicolas Ier et le Petit Nicolas.  Cela illustre l'ambivalence de cette personne : je le trouve à la fois "petit et médiocre" (comme le prouve cette réaction) et "vaniteux et voulant tout contrôler" (il cummule les mandats de président, de premier ministre, de gouvernement et de parlement - bon, j'exagère volontairement un peu). Le surnom variera selon les cas...
S
Tout le monde pourrait comprendre la réaction de Nicolas S., de Neuilly : une personne lui dit "Touche-moa pô, tu m'solis" et lui, il rétorque "Et ben casse-toi, pauv' con !". Rien d'anormal, finalement. Rien de plus qu'une scène de la vie quotidienne. <br /> <br /> Par contre, quand c'est Monsieur le Président de la République française, Nicolas Sarkozy, habitant le Palais de l'Elysée, je trouve que cette réaction est nettement plus inquiétante. A quand les coups de poings à la place des poignées de mains ?
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E
Ou les coups de talonnettes... :-pIl n'a pas d'envergure ce Nicolas. Un Churchill aurait certainement eu une répartie, une vraie. Je cite une citation du blog d'Atma :"La Grande Bretagne fut la terre d’élection des suffragettes. L’une d’elle interrompit un jour Churchill au beau milieu d’un discours et lui lança : " - Si j’étais votre épouse je metrrais du poison dans votre thé ! - Eh bien moi, madame, si j'étais votre mari, je le boirais ! ""