Une histoire connue...
... que je me suis amusé à réécrire. C'est un peu "olé-olé", mais ça m'a amusé. Si ça pouvait vous faire sourire, l'essentiel serait accompli.
Il était une fois une chatte. Une très jolie petite minette, noir de poil. Elle se nommait Hatchepsout. Drôle de nom pour une chatte ? Il en est de pire ! Les Calines et Moumoune, Grisette et Minette c'est mieux peut-être ? Las. Hatchepsout était dans son jardin. Notez le "son", capital. Le chat n'est pas dans votre jardin, vous êtes dans le sien. Tout juste toléré. Hatchepsout, donc, était dans son jardin, et avait grand faim. Il y avait, dans le jardin d'Hatchepsout, un arbre. Un pommier. Hatchepsout ne l'avait pas nommé, nous l'appellerons donc "le pommier", par commodité. Hatchepsout alla se percher tout en haut du pommier, en attendant que quelque moineau ou tourterelle passe, afin d'en faire son casse-croûte.
- Quoi ! Comment oses-tu ? Elle n'a pas de croquettes, de "pâté pour chat"ou autre met qui mettrait en appétit son félin instinct ?
C'est moi qui raconte, Hatchepsout a faim, elle veut becqueter un piaf, et voilà quoi, merde. C'est ça le "félin instinct".
Donc Hatchepsout attend. Elle attend un bon moment, la mignonne petite chatte. Soudain, un volatile se pose sur une branche. Je ne suis pas ornithologue, mais il ressemble fort à un moineau. Un petit moineau, pas bien gros. Il n'a pas de nom non plus. Hatchepsout ne l'a pas baptisé. Elle ne baptise pas grand chose, Hatchepsout. Elle se dit, dans sa mignonne petite tête de chat, qu'elle le boufferait bien , mais qu'il est pas bien gros, le moineau. Elle se tâte, la Hatchepsout.
Soudain, elle aperçoit un vers de terre. "C'est ma chance, se dit-elle, Mérytamon va bouffer le ver, il va se remplumer un peu, et ça me fera plus à grailler !"
- Tu t'es planté ! Elle l'a nommé, le moineau, Mérytamon ! Tu racontes trop mal !
Bon, bon. Je ne me suis pas planté, c'est juste qu'en attendant que le piaf voit le ver, elle lui a donné un petit nom, c'est tout.
Mérytamon, lui aussi, a faim. Il voit soudain le ver ! Mais il se dit que ce ver n'est pas bien gros, quedal à boulotter la-dessus. Il matte donc un peu autour de lui, et soudain, une pomme croise son regard. Une pomme du pommier, il faut suivre. Il se dit, tout content de son raisonnement, que ça serait de la balle si le ver pouvais bouffer la dite pomme. Serait plus gros le ver ! Plus à bouffer, miam ! Il attend donc que le ver, et c'est assez con un ver; voit la pomme, et la bouffe, donc.
Hatchepsout, de là haut, voit tout ça se mettre en place d'un, ma foi, assez bon oeil. Son casse-croûte sera plus long a venir, mais beaucoup plus savoureux.
Le ver, malgré sa mauvaise vue de ver, voit la pomme. Elle lui donne bien faim, cette pomme. Mais, pas de bol, elle est haute, la saleté, et pas bien grosse. Comme c'est un ver supérieurement intelligent, il se dit qu'il va attendre la pluie. Elle fera grossir la pomme, miam, plus à bouffer, et qu'une fois la pomme assez grosse, suprême avantage, elle tombera toute seule.
Voila donc Hatchepsout, Mérytamon, et le ver, qui n'a pas de petit nom, qui attendent la pluie. Qui tarde. Comme cette histoire se passe en juillet 2007, elle finit tout de même par arriver.
Il pleut des cordes. La pomme, grossi. Vachement. Tellement qu'elle finit par tomber. Le ver, goguenard, la boulotte avec entrain. Et grossi. Vachement. Mérytamon, n'en pouvant plus, prend son essor, attrape le ver et se le becquette avec entrain. Et grossi. Vachement. Hatchepsout, voyant le maigre piaf se rembourrer, prend son essor et rate le moineau. Vachement. Elle tombe en plein dans une flaque. Pauvre Hatchepsout.
La moralité de cette histoire, c'est que plus les préliminaires sont longs, plus la chatte est mouillée.
Il était une fois une chatte. Une très jolie petite minette, noir de poil. Elle se nommait Hatchepsout. Drôle de nom pour une chatte ? Il en est de pire ! Les Calines et Moumoune, Grisette et Minette c'est mieux peut-être ? Las. Hatchepsout était dans son jardin. Notez le "son", capital. Le chat n'est pas dans votre jardin, vous êtes dans le sien. Tout juste toléré. Hatchepsout, donc, était dans son jardin, et avait grand faim. Il y avait, dans le jardin d'Hatchepsout, un arbre. Un pommier. Hatchepsout ne l'avait pas nommé, nous l'appellerons donc "le pommier", par commodité. Hatchepsout alla se percher tout en haut du pommier, en attendant que quelque moineau ou tourterelle passe, afin d'en faire son casse-croûte.
- Quoi ! Comment oses-tu ? Elle n'a pas de croquettes, de "pâté pour chat"ou autre met qui mettrait en appétit son félin instinct ?
C'est moi qui raconte, Hatchepsout a faim, elle veut becqueter un piaf, et voilà quoi, merde. C'est ça le "félin instinct".
Donc Hatchepsout attend. Elle attend un bon moment, la mignonne petite chatte. Soudain, un volatile se pose sur une branche. Je ne suis pas ornithologue, mais il ressemble fort à un moineau. Un petit moineau, pas bien gros. Il n'a pas de nom non plus. Hatchepsout ne l'a pas baptisé. Elle ne baptise pas grand chose, Hatchepsout. Elle se dit, dans sa mignonne petite tête de chat, qu'elle le boufferait bien , mais qu'il est pas bien gros, le moineau. Elle se tâte, la Hatchepsout.
Soudain, elle aperçoit un vers de terre. "C'est ma chance, se dit-elle, Mérytamon va bouffer le ver, il va se remplumer un peu, et ça me fera plus à grailler !"
- Tu t'es planté ! Elle l'a nommé, le moineau, Mérytamon ! Tu racontes trop mal !
Bon, bon. Je ne me suis pas planté, c'est juste qu'en attendant que le piaf voit le ver, elle lui a donné un petit nom, c'est tout.
Mérytamon, lui aussi, a faim. Il voit soudain le ver ! Mais il se dit que ce ver n'est pas bien gros, quedal à boulotter la-dessus. Il matte donc un peu autour de lui, et soudain, une pomme croise son regard. Une pomme du pommier, il faut suivre. Il se dit, tout content de son raisonnement, que ça serait de la balle si le ver pouvais bouffer la dite pomme. Serait plus gros le ver ! Plus à bouffer, miam ! Il attend donc que le ver, et c'est assez con un ver; voit la pomme, et la bouffe, donc.
Hatchepsout, de là haut, voit tout ça se mettre en place d'un, ma foi, assez bon oeil. Son casse-croûte sera plus long a venir, mais beaucoup plus savoureux.
Le ver, malgré sa mauvaise vue de ver, voit la pomme. Elle lui donne bien faim, cette pomme. Mais, pas de bol, elle est haute, la saleté, et pas bien grosse. Comme c'est un ver supérieurement intelligent, il se dit qu'il va attendre la pluie. Elle fera grossir la pomme, miam, plus à bouffer, et qu'une fois la pomme assez grosse, suprême avantage, elle tombera toute seule.
Voila donc Hatchepsout, Mérytamon, et le ver, qui n'a pas de petit nom, qui attendent la pluie. Qui tarde. Comme cette histoire se passe en juillet 2007, elle finit tout de même par arriver.
Il pleut des cordes. La pomme, grossi. Vachement. Tellement qu'elle finit par tomber. Le ver, goguenard, la boulotte avec entrain. Et grossi. Vachement. Mérytamon, n'en pouvant plus, prend son essor, attrape le ver et se le becquette avec entrain. Et grossi. Vachement. Hatchepsout, voyant le maigre piaf se rembourrer, prend son essor et rate le moineau. Vachement. Elle tombe en plein dans une flaque. Pauvre Hatchepsout.
La moralité de cette histoire, c'est que plus les préliminaires sont longs, plus la chatte est mouillée.